Maestro (2023)

C'est l'un des pires biopics qu'il m'ait été donné de voir. Bradley Cooper a tellement coupé dans la vie de Leonard Bernstein que je n'ai pas compris l'intérêt du film, juste pour suivre une drama queen avec un ego gros comme un cul d'éléphant, et j'avoue que je ne connais pas grand chose à la vie du compositeur, c'est pourquoi au début j'ai cru que c'était un peu un film LGBT, avec Bernstein qui a du mal à assumer sa sexualité, et puis POOF, on passe à autre chose avec une autre histoire qui ne raconte toujours rien. Je cherche encore le scénario, juste Cooper qui aime s'écouter parler dans une branlette intellectuelle incompréhensible, et il faut attendre la toute fin pour qu'il se passe enfin quelque chose, et c'est Carey Mulligan qui sauve le peu qu'il reste.

La maîtrise de l'art de tourner en noir et blanc n'est visiblement pas à la portée de tout le monde, mes yeux font des hémorragies, la musique du compositeur est complètement ignorée, ce qui est dommage car j'aurais été intéressé d'en savoir plus sur lui, et les rares séquences, comme celle de la symphonie n°2 de Mahler, qui se concentrent uniquement sur la performance de Bradley Cooper, sont une caricature lamentable des acteurs de studio. On aurait pu avoir un film magnifique au lieu de longs plans sans substance destinés à nous faire ressentir son état d'esprit, avec un scénario inexistant et juste une parodie de vie d'artiste.