RIPLEY - Saison 1

C'est la toute première fois que je regarde une série Netflix avec autant de raffinement et d'élégance. Une série bien polie ! Bien propre sur elle…
La beauté de la série réside avant tout son personnage principal : un psychopathe au charme irrésistible, au sourire éclatant, sans âme, froid comme un bloc de glace et pour sa fascination pour le Caravage, un peintre assassin et voyou du 17 ème siècle. Les épisodes en blanc et noir défilent au fur et à mesure que l'on change de ville italienne, les unes plus belles que les autres, et de leur patrimoine architectural, ce qui contracte à chaque fois avec le clair-obscur des affreuses toiles du Caravagio (qui a droit à un épisode, je ne dirai pas lequel).
En somme, c'est une série qui se tient bien et qui ne verse pas dans le progressisme/activisme acharné auquel nous a habitué la plateforme de streaming : la représentation de tout et n'importe quoi pour au final ne montrer RIEN !
Tout de même, les éternels classiques de Netflix sont là : le gay, le bi, le cis, le poly, le non-binaire à la différence près que cette fois-ci, ils y sont disséminés de manière intelligente : sans matraquage !
La diversité des identités de genre et des orientations sexuelles, c'est LE combat pour l'avenir du monde… Le défi majeur pour l'humanité dans les années à venir.